Chers pratiquants, voici des questions que vous vous posez peut être aussi :

Q : Comment s’articulent les 10 sen principaux et leurs lignes secondaires, tertiaires (etc.) suivant les lignes tendino musculaires ?

R : Les sen (lignes thaï) sont les lignes tendino-musculaire.formation massage traditionnel thai

Je ferai un développement des 10 sen théoriques en lien avec les nadi indien (Itha, Pingala, Kalatari, Sumana, etc) sur un autre article. Pour ceux et celles pour qui cette histoire de ligne est confuse, voici peut-être une vision qui peut simplifier les choses :

Je préfère partir du concret, du physique, du palpable (lignes musculaires) et puis considérer simplement que puisque le corps énergétique comprend des milliers de canaux, ils sont repartis partout, dans tout le corps. A partir de là, tu imagines facilement qu’en pressant un muscle tu as une action également sur le système énergétique.
Donc en partant des lignes musculaires principales tu as ta recherche et tes réponses concrètes sur le massage. En méridiens thaïspratique, les masseurs thaï ne s’occupent pas des théories et noms indiens. Par ailleurs le trajet des lignes que l’on travaille dans le thaï présente beaucoup de similitudes avec le trajet des méridiens Chinois.
Concrètement savoir discerner les lignes va te permettre d’être plus précise pour localiser et soulager les zones tendues.

Q : Y a t-il toujours nécessairement 3 ou 4 lignes secondaires quelles que soient les parties du corps traitées, en lien avec l’anatomie-physique ?

R : Encore une fois je tourne la question dans l’autre sens. Chaque groupe de fibres musculaires que l’on peut distinguer à la palpation est une ligne potentielle à travailler.

Q : Les points gâchette recoupent-ils systématiquement les croisements de plusieurs points aponévrotiques, tendino musculaire, nerveux, sensitifs et lignes d’énergie principales ?

R : Les points gâchettes ont un lien avec tout ça, c’est sûr.

Systématiquement, je ne sais pas.

Q : Comment identifier une douleur projetée, autrement que par le ressenti ?

R : C’est le patient qui ressent l’irradiation, qui va te dire par exemple : Je ressens une douleur dans le bras. Et c’est au praticien/masseur de déterminer si cette douleur (ou sensation de courbatures) est une tension locale et/ou si elle est due à un point trigger (point gâchette ou point de tension) situé par exemple sur l’infra-épineux de l’omoplate (dans ce dernier cas on parle de douleur projetée).

Par la palpation tu vas pouvoir constater et vérifier les dires du patient et avec l’expérience tu sentiras effectivement les points et lignes tendues sous tes doigts.

Q : Sur du chronique, au cours d’une séance, à quelle fréquence les points gâchette doivent-ils être stimulés pour pouvoir rétablir la circulation énergétique ?

R : Reformulation de la question : dans le cas de traitement de tensions chroniques, combien de fois doit on presser les points gâchettes ?

Les points gâchettes concernés doivent être traités jusqu’à relâchement.

Il n’y a pas de règles absolues, ça va dépendre du style technique (acupression, Jap Sen, etc.), du temps et de l’intensité de pression, et du patient.

Dans l’acupression de traitement Wat Po on répète les séries jusqu’à 10 fois. Généralement on a déjà des résultats sur les premières séries.

Si le point devient trop sensible on le laisse au repos. Pour soulager l’inflammation d’un point trop sensible on travaille les lignes en connexion (avec ce point) que ce soit en amont ou en avale, en évacuant le circuit jusqu’au extrémités (doigts, orteils).

Q : Travailler uniquement sur les points gâchette pour régler un problème chronique est-ce suffisant ?

R :stage massage traditionel thaï Bien sûre, cela peut être suffisant ls sont la cause du problème. Un praticien expérimenté peut régler un trouble parfois ancien et chronique en quelques pressions précises.

De plus, dans un objectif de traitement de tensions, si on est limité par le temps on va au plus directe. Dans ce cas-là, on va rapidement (après une petite préparation) sur les points concernés par la douleur et on obtient des résultats au niveau symptomatique. Il est important cependant de bien évacuer les tensions jusqu’aux extrémités.

Si on a le temps, le travail général global reste une référence pour harmoniser l’ensemble du corps physique et énergétique.

Q : Quelle devrait être l’équilibre entre la part du travail général et du travail spécifique pour résoudre des problèmes chroniques ? Merci ! Bises !

R : Ça va dépendre du contexte, prenons 2 cas de figure :

  1. Le receveur arrive avec sans demande précise, et en discutant on se rend compte qu’en plus d’une relaxation générale, il y a aussi des tensions chroniques.
    Un travail général prévient les tensions chroniques et résout déjà une bonne partie des troubles spécifiques dès la première séance. Un praticien compétant et expérimenté pourra déterminer et traiter aisément les zones qui nécessitent plus d’attention tout en restant sur un objectif de séances globale.
  2. Le receveur arrive avec une demande précise par rapport à un trouble spécifique commun.
    Dans ce cas notre boulot c’est de répondre à la demande (dans la mesure de nos capacités et de notre formation). La réponse adéquate dans certain cas sera une séance globale (si la cause du trouble est le stress par exemple) mais c’est tout à fait possible d’orienter la séance sur une zone seulement et les chaines musculaires en connexion avec cette zone. Il est possible par exemple de passer 1 heure sur bras et omoplate d’un seul côté.

Q : Pour certaines douleurs articulaires (arthrose) devrait on effectuer des digito-pressions progressives à l’intérieur de l’articulation lésée en complément des mobilisations ?

R : Laissons la question de l’arthrose pour parler des tensions articulaires en général sur des articulations comprenant des cavités comme les genoux, les coudes ou l’épaule en passant par l’aisselle.

Oui, la tradition thaï comprend des points de digito-pression dans ces zones. Pour le genou par exemple, nous avons acupression genou3 points principaux : 2 sur les bords internes des attaches du biceps fémoral et du semi-tendineux/semi-membraneux et 1 en plein milieu. Sur ce dernier, lorsque que le receveur présente des troubles du genou on peut ressentir une boule. La simple pression fixe de ce point sensible (receveur sur le ventre genou fléchit à 90°) peut induire un soulagement quasi immédiat.

Il existe également d’autres technique que la digito-pression comme certaine techniques de Jap Sen. Précautions quand-même sur ces zones qui sont fragiles.

 

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